Le harcèlement est un sujet dont on parle de plus en plus à l’école, mais qui reste souvent difficile à aborder à la maison.
Les enfants harcelés peuvent se sentir honteux, coupables ou craindre de ne pas être pris au sérieux. De leur côté les adultes ne mesurent pas toujours la portée de ce que vit l’enfant, simplement parce qu’ils veulent le rassurer ou croire que “ça va passer”.
Le saviez-vous ?
On peut parler de harcèlement lorsqu’au moins trois critères sont simultanés : agressivité, répétition et intimidation.
Les enquêtes récentes montrent que le harcèlement scolaire touche encore une proportion importante d’élèves, en particulier au collège. Les chiffres varient selon les études, mais ils restent globalement stables depuis dix ans.
Ce qui change, c’est la prise de conscience. Les élèves identifient mieux ce qu’ils vivent, osent davantage en parler, et les adultes sont plus attentifs à ces situations. Cette évolution des mentalités permet de repérer plus tôt les signes de mal-être et d’agir avant que la situation ne s’installe.
Malgré ces progrès, les conséquences restent lourdes : perte de confiance, isolement, peur d’aller à l’école ou baisse de motivation. D’où l’importance d’en parler régulièrement en famille et de rester à l’écoute des signaux, même discrets.
Des réponses pour les parents
Évaluer
Le niveau de harcèlement de votre enfant
Le ministère de l’intérieur a édité une grille d’évaluation afin d’aider professionnels et parents à évaluer le seuil de harcèlement des enfants.
Le conseil de la coach :
Ouvrir l'oeil
Prendre au sérieux ce que l’enfant exprime sur ses relations à l’école, même si cela semble anodin, sans pour autant céder à l’inquiétude excessive.
S'informer
France Culture s’est intéressée au regard des harceleurs sur leurs comportements passés, des années après les faits.
Il s’agit d’un point de vue très intéressant qui permet de comprendre un fonctionnement non réfléchi sur l’instant.
Parler du harcèlement
trouver de l'aide
aide sur-mesure
Je peux vous aider à comprendre ce que vit votre enfant et à trouver la meilleure manière de l’accompagner.
En cas de suspicion de harcèlement ou bien de harcèlement avéré, il est primordial de ne pas rester seul : demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais une façon d’agir pour protéger votre enfant.
numéros utiles
3020 si les problèmes ont lieu à l’école (vous devez aussi contacter l’école ou le collège où est scolarisé votre enfant.)
3018 pour les cyberviolences
119 s’il est victime de maltraitance
